Il n’est pas toujours évident de déchiffrer le langage des médecins. Ils utilisent des termes complexes : rhizarthrose, benzodiazépines, hyperalgésie… et le patient n’ose pas toujours demander plus d’explications. Nous avons donc établi ce lexique. Il défini de nombreux termes médicaux. Nous sommes également à votre disposition pour toutes explications.
AAS (acide acétylsalicyliques) – Groupes de médicaments possédant des propriétés analgésiques (antidouleur) et anti-inflammatoires en inhibant la production de certains composés chimiques comme les prostaglandines, qui causent l’enflure et la douleur dans les tissus. Voir Analgésiques.
Acétylcholine – Neurotransmetteur excitateur très répandu qui déclenche la contraction musculaire et stimule l’excrétion de certaines hormones. Dans le système nerveux central, il est entre autre impliqué dans l’éveil, l’attention, la colère, l’agression, la sexualité et la soif.
Acide aminé – Constituant important des protéines qui renferme une fonction acide et une fonction amine. Les dix acides aminés essentiels, qui ne peuvent être synthétisés par le corps humain, doivent donc être pris dans l’alimentation. Voir Nutriments essentiels.
Acide gras – Principal constituant des lipides. Avec les glucides, les acides gras constituent une source d’énergie primordiale pour l’organisme.
ACTH – Voir Hormone corticotrope hypophysaire.
Actine – Protéine contractile qui entre dans la constitution des myofilaments fins d’une fibre musculaire.
ADN – Syn. : acide désoxyribonucléique. Grosse molécule complexe se présentant sous la forme d’une double chaîne spiralée formée de trois composantes : sucre (désoxyribose), phosphate et base azotée. Les ADN constituent les chromosomes et leurs différents segments forment les gènes, supports de caractères héréditaires.
Aigu – Sensation intense et pénétrante. Se dit d’une maladie ou d’un symptôme qui survient brusquement et évolue rapidement.
Aires – Surfaces ou régions d’une partie d’un ensemble.
Algie – Suffixe désignant la douleur.
Allergène – Substance animale, végétale ou chimique capable de déclencher une réaction d’hypersensibilité allergique. Voir Antihistaminique.
Allergie alimentaire – Réaction exagérée à certains nutriments, notamment le lactase, le gluten, les œufs, les additifs. Cette forme d’allergie se rencontre le plus souvent chez les personnes souffrant déjà d’autres formes d’allergies.
Allodynie – Il s’agit d’une réponse douloureuse à une stimulation qui est normalement indolore : ce peut être un effleurement, une source de chaleur ou même un mouvement. L’allodynie est très spécifique de la douleur neurogène. Elle peut être très gênante dans la vie de tous les jours (impossibilité de supporter un tissu, de s’habiller, de marcher, etc.).
Allopathie – Médecine « traditionnelle » ou « classique » pratiquée par un médecin diplômé.
Analgésique – Syn. : antalgique. Médicament possédant des propriétés sédatives pour soulager la douleur. Les analgésiques narcotiques, comme la morphine, modifient la perception de la douleur au niveau du cerveau.
Anaphylaxie – Voir Choc anaphylactique.
Anémie – Diminution dans le sang du pigment porteur d’oxygène, l’hémoglobine, dont la concentration baisse sous la normale.
Anticorps – Protéine fabriquée par certaines cellules pour neutraliser, empêcher de se multiplier ou détruire un antigène. À la suite d’un dérèglement du système immunitaire, des anticorps peuvent se retourner contre les cellules de l’organisme qui les produit.
Antidépresseur – Médicament prescrit dans le traitement d’états dépressifs ou pour soulager certaines douleurs musculaires chroniques.
Antigène – Substance étrangère à l’organisme susceptible de déclencher une réaction immunitaire en provoquant la formation d’anticorps. Les virus, les bactéries, les parasites et les cellules altérées de l’organisme sont des antigènes.
Antihistaminique – Médicament conçu pour traiter les symptômes associés aux réactions allergiques. Certains antihistaminiques sont utilisés dans le traitement des troubles du sommeil, du mal des transports et d’autres affections non allergiques.
Antispasmodique – Médicament capable de diminuer les spasmes, contractions anormales des muscles.
Anxiolytique – Syn. : tranquillisant. Les anxiolytiques sont utilisés pour soulager la nervosité persistante et la tension engendrée par le stress ou d’autres problèmes psychologiques.
ARN – Syn. : acide ribonucléique. Macromolécule présente dans toutes les cellules. Elles assurent la synthèse des protéines conformément au code génétique prévu par l’ADN.
Artère – Vaisseau véhiculant le sang du cœur vers les tissus.
Asthénie – État de faiblesse générale caractérisé par une diminution du pouvoir fonctionnel de l’organisme ne disparaissant pas avec le repos.
Ataxie – Trouble de la coordination des mouvements lié à un défaut de coordination des muscles. Manque de précision dans les mouvements corporels.
Atonie – Diminution de l’élasticité du tonus musculaire. Voir Hypotonie.
ATP – Acide adénosine triphosphate. Principale source d’énergie, cette substance intervient dans le métabolisme cellulaire et la contraction musculaire.
Atrophie – Diminution de volume d’une partie du corps (tissu, muscle, organe) liée à un trouble fonctionnel.
Benzodiazépines – Groupe de médicaments hypno sédatifs prescrits pour détendre les muscles, soulager les symptômes de l’anxiété et favoriser le sommeil.
Bêta-carotène – L’une des dix substances nutritives essentielles à l’organisme. Transformé dans le foie en vitamine A, le bêta-carotène est nécessaire à la bonne structuration du tissu musculaire. Voir Nutriments essentiels ; Carence alimentaire.
Bilatéral – Qui se rapporte aux deux côtés du corps.
Bourse séreuse – Sac limité par une membrane synoviale articulaire destinée à faciliter le glissement d’un muscle, d’un tendon ou de la peau sur un os. Voir Bursite
Calcium – Élément chimique indispensable à la solidité osseuse et au fonctionnement des cellules musculaires et nerveuses.
Cartilage – Tissus conjonctif que l’on trouve en petite quantité chez l’adulte, notamment au niveau des surfaces osseuses de certaines articulations et dans des réseaux de fibres collagènes du tissu conjonctif.
Céphalée – Douleur persistante et intense (siégeant à l’extérieur de l’encéphale) provenant des méninges. Voir Céphalée de tension.
Céphalée de tension – Forme de céphalée particulièrement douloureuse provoquée par une contracture des muscles de la face, du cou et du cuir chevelu, souvent à la suite d’un stress extrême ou d’une situation désagréable. Voir Migraine.
Choc anaphylactique – Réaction allergique aiguë, parfois mortelle, au cours de laquelle d’importantes quantités d’histamines sont libérées, provoquant enflures et troubles respiratoires.
Chronique – Se dit d’une maladie ou d’un symptôme d’évolution lente qui se prolonge de + de 6 mois ou s’installe définitivement.
Clinique – Dans le processus diagnostique, le terme clinique concerne l’information recueillie par l’interrogatoire et l’examen direct du patient par le médecin.
Code neural – On suppose que l’information est codée dans le cerveau. Ce codage, comme le code génétique pour l’ADN, doit reposer sur une organisation très structurée dans l’espace des assemblées de neurones. Cette organisation est en même temps très modulable (plasticité cérébrale) pour permettre l’adaptation à l’environnement et l’apprentissage, au cours du développement et même de tout au long de la vie.
Cognitif (processus) – Opérations mentales qui interviennent dans la perception, la mémoire et le traitement de l’information.
Cognition – La cognition regroupe les divers processus mentaux allant de l’analyse perceptive à la commande motrice en passant par la mémorisation, le raisonnement, la décision et le langage). Elle regroupe donc les fonctions de l’esprit humain par lesquelles nous construisons une représentation opératoire de la réalité à partir de nos perceptions, susceptible en particulier de nourrir nos raisonnements et guider nos actions.
Côlon – Partie de l’intestin, commençant à la fin de l’intestin grêle et se terminant au rectum.
Côlon irritable (syndrome du) – Syn. : colopathie spasmodique. Affection digestive se caractérisant par des douleurs abdominales et des troubles du transit : constipation, diarrhée, ou les deux en alternance.
Conjonctif – Qui unit diverses parties de l’organisme. Voir Tissu conjonctif.
Contractilité – Propriété d’une fibre musculaire de se raccourcir, de s’épaissir ou de se contracter.
Contraction – Syn. : constriction prolongée et involontaire d’un ou de plusieurs muscles.
Cortex cérébral – Partie la plus développée du cerveau. Il constitue le siège de la plupart des fonctions cérébrales les plus complexes (parole, vision, pensée, etc.).
Cortex cingulaire antérieur (CCA) – Associé à l’insula dans la gestion de la balance attentionnelle de la douleur de type « alerte – réponse motrice » mais aussi mémorisation et gestion du versant affectivoémotionnel de la douleur.
Cortex pariétal – Zone du cortex comprenant notamment les aires somatosensorielles S1 et S2.
Cortex préfrontal – Le cortex préfrontal est non seulement reconnu pour participer à nos réponses émotionnelles mais aussi pour avoir de nombreuses connexions avec d’autres régions du cerveau responsables du contrôle de la dopamine, de la noradrénaline et de la sérotonine, trois neurotransmetteurs importants pour la régulation de l’humeur.
Plus spécifiquement, il semble que le cortex préfrontal latéral nous aide à choisir un comportement en nous permettant d’évaluer mentalement différentes alternatives; que le cortex orbitofrontal nous permet de réprimer certaines émotions ou gratifications immédiates en vue d’obtenir un avantage encore plus grand à long terme; et que le cortex ventromédian est un des lieux où les émotions et le sens des choses seraient expérimentés. Voir Dessin
Les deux moitiés du cortex préfrontal semblent aussi avoir des fonctions spécialisées, le cortex préfrontal gauche étant impliqué dans l’établissement de sentiments positifs, et le droit dans celui de sentiments négatifs.
Bien que la dépression amène une diminution globale de l’activité cérébrale, il y a certaines régions qui sont particulièrement touchées par cette baisse d’activité. C’est justement le cortex préfrontal gauche qui montre le plus de signe de faiblesse. Le cortex préfrontal gauche pourrait aussi chez la personne normale contribuer à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales qui montrent une activité anormalement élevée chez les patients en dépression. Une activité qui diminue d’ailleurs chez les personnes qui répondent positivement à un traitement aux antidépresseurs. Et lorsque cette hyperactivité de l’amygdale demeure élevée malgré les traitements, elle est alors associée à des fortes possibilités de rechute dans la dépression.
Les études d’imagerie cérébrale ont aussi démontré que les patients atteints de dépressions sévères présentent une diminution du volume de leurs deux hippocampes et du cortex préfrontal et plus précisément dans ses parties latérales, orbitofrontales et ventromédianes. Cette atrophie pourrait être due à une perte neuronale induite par les épisodes récurrents de dépression.
Il semblerait même que le degré d’atrophie de l’hippocampe soit proportionnel à la somme des durées des épisodes de dépression (véritable cicatrice anatomique de chaque épisode dépressif). En effet, les dépressions qui sont traitées rapidement n’entraînent pas cette diminution du volume de l’hippocampe et du cortex préfrontal.
Corticostéroïdes – Syn. : stéroïdes, corticoïdes, cortisone. Famille de médicaments produits à partir d’hormones corticostéroïdes naturelles sécrétées par les glandes corticosurrénales ou de synthèse. La cortisone fait partie des corticostéroïdes synthétisés.
Cortisol – Le cortisol fait partie des 11 oxycorticostéroïdes, très proche de la cortisone et beaucoup plus actif qu’elle. On la considère comme la véritable hormone sécrétée par la glande corticosurrénale.
Crampe – Contraction douloureuse involontaire et transitoire d’un muscle ou d’un groupe musculaire.
Cystite – Inflammation de la vessie.
Débilitant – Se dit d’un état, d’une maladie chronique démoralisant.
Déclencheur – Terme utilisé pour désigner le stimulus qui met brusquement en action un mouvement instinctif. Voir Point déclencheur.
Décontraction – Relâchement du muscles (succédant à la contraction).
Déficience biochimique – Anormalités importantes discernées dans le liquide cérébrospinal et les échantillons sanguins des sujets atteints de la fibromyalgie : tryptophane, sérotonine, mélatonine, magnésium, adrénaline et certaines vitamines.
Déficience immunitaire – Ensemble des troubles caractérisés par une insuffisance des moyens de défense du système immunitaire contre les infections, pouvant être causés par les micro-organismes (microbes, bactéries, virus).
Dépendance – État résultant de l’absorption répétée ou continuelle de certains médicaments ou d’une substance toxique (tabac, alcool, haschisch, héroïne, etc.)
Dépresseur – Médicament qui combat les états dépressifs. Voir Anti-dépresseur.
Dépression – Perturbation de l’affectivité ou de l’humeur caractérisée par la tristesse, l’abattement, une baisse de la motivation.
Déprime – Abattement moral temporaire. État passager de dépression psychologique.
Diagnostic – Acte par lequel le médecin discerne la nature pathologique et la cause d’une maladie ou d’un symptôme.
DJA – Dose journalière admissible prescrite par un médecin.
Dopamine – Neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l’humeur et joue un rôle central dans le renforcement positif. Il existe plusieurs sous-récepteurs à la dopamine notés D1 à D5.
Douleur – La douleur est définie par l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur (IASP) comme «une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en des termes évoquant de telles lésions ».
Il faut distinguer la douleur aiguë, symptôme d’une lésion, de la douleur chronique qui est une maladie à part entière.
On parle de douleur chronique après un délai d’évolution de 3 à 6 mois.
Douleur crâniofaciale – Se présentant sur les deux côtés du visage, ces douleurs se présentent le long du nerf trijumeau.
Douleur diffuse – Douleur musculaire qui irradie dans une région éloignée de son point d’origine, telle que la douleur musculaire associée à la fibromyalgie et au syndrome de la douleur myofasciale.
Douleur neuropathique – Les douleurs neurogènes représentent une cause fréquente de douleurs chroniques. On les appelle également douleurs neuropathiques. Ces douleurs sont liées à une lésion des nerfs périphériques ou du système nerveux central (moelle épinière, cerveau) ou à un dysfonctionnement au niveau des voies de la douleur.
Elles ont des particularités qui les distinguent des douleurs plus «classiques» par excès de nociception. Quelle que soit la lésion d’origine, la douleur neurogène est assez facile à reconnaître. La douleur comporte une sensation continue souvent à type de brûlure, une douleur par accès intermittents à type de décharges électriques. Dans la région concernée on observe des signes d’hyposensibilité ou au contraire d’hypersensibilité.
Douleur psychogènique – Douleur ayant un déterminisme psychologique ou psychiatrique sans lésion malgré un bilan médical approfondi.
Douleur irradiante – Syn. : douleur diffuse. Douleur intense provoquée par des points d’origine, telle que la douleur musculaire associée à la fibromyalgie et au syndrome de la douleur myofasciale.
Douleur irradiante – Syn. : douleur diffuse. Douleur intense provoquée par des points déclencheurs alternant dans diverses régions musculaire du corps.
Douleur nociceptive – du latin «nocere» – nuire – A partir d’une terminaison nerveuse naît un message véhiculé le long des nerfs périphériques jusqu’au cerveau (en passant par la moelle épinière) où il devient douleur réellement ressentie c’est à dire une sensation désagréable localisée dans le corps. Ces terminaisons nerveuses susceptibles de signaler la douleur se trouvent dans tous les tissus : la peau mais aussi les viscères et les muscles.
Douleur musculaire chronique – L’un des trois symptômes primaires caractérisant la fibromyalgie. Elle se distingue par 18 points sensibles répartis dans des régions précises. Dans le cas du syndrome de la douleur myofasciale, la douleur chronique se manifeste par des points déclencheurs dans l’ensemble des parties musculaires du corps.
Dysménorrhée – Menstruation difficile et douloureuse.
Dyspepsie – Digestion difficile quelle qu’en soit la cause. Elle se caractérise par des douleurs abdominales, une sensation de lourdeur et une lenteur de la digestion.
EEG – Voir Électroencéphalogramme.
Effet domino – Succession de réactions pathologiques en chaîne provoquées par divers symptômes.
Effet indésirable – Syn. : effets secondaires. Anomalie biologique survenant occasionnellement après la consommation d’un médicament utilisé à des doses normales. Les conséquences imprévisibles peuvent provoquer des réactions nocives.
Électroencéphalogramme (EEG) – Enregistrement graphique des variations électriques cérébrales à l’aide d’électrodes attachées au cuir chevelu. Les manifestations électriques enregistrent l’activité mentale, les cycles du sommeil ou certaines affections cérébrales (épilepsie, tumeurs, troubles circulatoires, traumatismes).
Encéphale – Partie du système nerveux central, constitué du tronc cérébral, du cervelet et du cerveau, lesquels assurent le contrôle de l’ensemble de l’organisme. Voir dessin
Encéphalomyélite myalgique – Voir syndrome de la fatigue chronique.
Endogène – Qui se produit dans l’organisme (opposé à exogène). Substance ayant les propriétés des antigènes, produite dans l’organisme à la faveur de divers processus infectieux.
Endorphine – L’une des trois grandes familles d’hormones qui possède des propriétés analgésiques semblables à celles de la morphine. Les deux autres sont l’encéphaline et les dynorphines. L’endorphine est secrétée par l’hypophyse du cerveau.
Enzyme – Protéine essentielle à l’organisme qui accélère les réactions biochimiques se produisant dans l’organisme. Présentes dans la salive, le pancréas et l’intestin grêle, les enzymes jouent un rôle essentiel dans l’organisme.
Épidémiologie – Science qui étudie la prévalence, la distribution et les facteurs déterminants des maladies humaines dans des populations déterminées.
Étiologie – Étude des causes des maladies.
Excitabilité – Faculté des muscles et des nerfs d’entrer en action en se contractant ou en se relâchant sous l’influence d’un excitant physiologique. Propriété des cellules nerveuses de réagir aux stimulus et de les convertir en influx nerveux.
Exogène – Qui prend naissance à l’extérieur de l’organisme (opposé à endogène).
Fascia – Large bande de tissu conjonctif fibreux situé autour des muscles et autres organes.
Fascia profond – Membrane formée de tissu conjonctif dense que tapisse la paroi interne du corps et des membres. Il a pour double rôle de maintenir les muscles ensemble, et de les séparer en unités fonctionnelles. Le fascia profond permet le libre mouvement des muscles, le passage des nerfs et des vaisseaux sanguins.
Fatigue chronique – Elle se caractérise par une fatigue générale sans cause apparente. Voir Syndrome de la fatigue chronique.
Fibre – Élément filamenteux constituant les tissus.
Fibre adrénergique – Fibre nerveuse qui, lorsqu’elle est stimulée, libère de l’adrénaline et de la noradrénaline à une synapse (lieu de connexion de deux neurones).
Fibre alimentaire – Partie non digestible des plantes dites fibreuses dont fait partie la cellulose, la pectine, la dextrine, la lignine, l’hémicellulose, les gommes. Les êtres humains ne possèdent pas les enzymes leur permettant de digérer ces substances.
Fibre musculaire – L’intérieur d’un muscle est formé de milliers de cellules longues et cylindriques allongées appelées fibres musculaires. Chacune d’elles est composée d’éléments contractiles, formant l’élément essentiel du muscle. Voir myosine.
Fibre nerveuse – Elle désigne tout le prolongement du corps cellulaire. Dans un nerf coexistent deux sortes de fibres : les fibres motrices qui mènent des informations vers les organes et les tissus, et les fibres sensitives qui transportent des informations vers le système nerveux central. Voir Fibre adrénergique.
Fibrobrouillard – (de l’anglais fibrofog). État de confusion qui se présente parfois chez des patients fibromyalgiques. Ce phénomène se caractérise par un état pathologique dans lequel les fonctions de la vie semblent suspendues. Le fibrobrouillard s’accompagne de troubles de la concentration et d’une fatigue intellectuelle. Voir Perte de cognition.
Fibrosite – Terme qui a longtemps désigné erronément la fibromyalgie. Inflammation d’origine rhumatismale du tissu fibreux articulaire et périarticulaire, provoquant des douleurs et parfois une réaction du tissus.
Fuseau neuromusculaire – Récepteurs encapsulés au sein du muscle squelettique, constitués de cellules nerveuses (neurones) et de terminaisons nerveuses. Les fuseaux neuromusculaires contiennent de trois à dix fibres musculaires appelées “fibres intrafusales”. Comme récepteurs, les fibres neuromusculaires sont responsables de réguler la tonicité des muscles squelettiques. Voir Tonus.
GABA – Acide gamma-aminobutyrique – Neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs autres fonctions corticales. Il régule aussi l’anxiété et l’agressivité.
Ganglion – Petite masse de tissu arrondie formant un renflement situé sur le trajet d’un vaisseau lymphatique ou d’un nerf.
Glande – Organe constitué de cellules épithéliales dont la fonction est de produire des sécrétions.
Glande endocrine – Glande à sécrétion interne dont les hormones sont déversées directement dans le sang (hypophyse, thyroïde, corticosurrénale, médullosurrénale). Voir Système endocrinien.
Glande lacrymale – Glande située dans la partie supérieure des orbites des yeux qui sécrète les larmes. Voir Syndrome de Sjögren.
Glande médullosurrénale – Portion centrale des glandes surrénales sécrétant les catécholamines (adrénaline, noradraline) à partir de leur précurseur, la dopamine.
Glande salivaire – Glande déversant la salive dans les canaux se jetant dans la cavité buccale. Voir Syndrome de Sjögren.
Glande surrénale – Glande endocrine située sur le sommet des deux reins. La glande corticosurrénale sécrète les minéralcorticoïde, les glucocorticoïdes et les hormones androgènes.
Glande thyroïde – Glande endocrine située à la base de la face antérieure du cou. Elle est responsable de la synthèse et de la sécrétion des hormones thyroïdiennes sous le contrôle de l’hypophyse. La thyroïde peut augmenter de volume et former un goitre comprenant un ou plusieurs nodules. Voir Thyroïde.
Glucide – Syn. : sucre. Composé organique contenant du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène, d’origine essentiellement végétale. Avec les protéines et les lipides, les glucides constituent les trois principaux nutriments de la chaîne alimentaire. Voir Nutriments essentiels.
Glucocorticostéroïde – Hormone stéroïde sécrétée par les glandes surrénales.
Glucose – Sucre simple, appelé aussi dextrose, véhiculé dans le sang et utilisé directement par l’organisme comme source d’énergie. Toutes les cellules vivantes s’en servent pour la formation d’ATP.
Glutamate – Neurotransmetteur excitateur majeur associé à l’apprentissage et la mémoire. 50% des synapses du SNC sont glutamatergiques.
Gluten – L’une des protéines du blé et d’autres céréales (avoine, orge, seigle). Le gluten donne à la pâte son caractère collant et élastique. Voir Allergie alimentaire.
Goitre – Hypertrophie thyroïdienne diffuse et bénigne. Voir Glande thyroïde.
Hépatite – Terme générique donné aux affections inflammatoires du foie.
Hépatite A – Inflammation du foie liée à une infection virale (virus A) et, indirectement, par une réaction immunitaire. La contamination se fait par voie digestive, par l’eau, par la consommation de fruits de mer, par les matières fécales.
Hépatite B – Inflammation du foie liée à une infection virale (virus B) et, indirectement, par une réaction immunitaire. Le mode de transmission est sanguin (lors de transfusion) et sexuel.
Hépatite C – Inflammation du foie liée à une infection virale (virus C) et, indirectement, par une réaction immunitaire. Le mode de transmission est sanguin (lors de transfusion) et sexuel.
Histamine – Molécule présente dans la plupart des tissus. Elle fait partie des défenses immunitaires de l’organisme. L’histamine provoque une vasodilatation et une plus grande perméabilité des vaisseaux sanguins, la contraction des muscles des voies respiratoires et du tube digestif. Voir Antihistaminique.
Histologie – Science qui étudie la structure microscopique des tissus.
Homéopathie – Pratique de médecine alternative qui consiste à traiter les sujets en leur administrant des doses infimes et dynamisées de substances susceptibles de produire des symptômes semblables à ceux qu’ils présentent.
Hormone – Substance chimique produite dans un organe et transportée par la circulation sanguine dans un autre organe ou un tissu dont elle excite ou inhibe le développement et le fonctionnement. Les hormones régissent de nombreuses fonctions corporelles, en particulier le métabolisme des cellules, la croissance, le développement sexuel, les réactions de l’organisme au stress ou à la maladie. Les glandes qui sécrètent ces hormones forment le système endocrinien.
Hormone androgène – Hormone stéroïde qui stimule le développement des caractères sexuels mâles et de la masse musculaire.
Hormone corticotrope hypophysaire (ACTH) – Syn. : corticostimuline. Sécrétée par l’hypophyse, elle stimule le cortex surrénal pour libérer diverses hormones corticostéroïdes.
Hormone corticostéroïdes – Syn. : hormones corticoïdes. Sécrétées par les glandes surrénales, ce groupe d’hormones gèrent l’utilisation des aliments par le corps et l’élimination des sels et de l’eau dans l’urine.
Hormones thyroïdiennes – Trois principales hormones sont sécrétées par les glandes thyroïdes : la thyroxine (T4), la tri-iodothyronine (t3) et la calcitonine. La sécrétion de T4 et de T3 est régie par un mécanisme de rétroactivation hormonale géré par l’hypophyse et l’hypothalamus. Voir Thyroïdite.
Hyperalgésie – Il s’agit d’une réponse anormalement intense à une stimulation douloureuse : la douleur est anormalement élevée.
Hyperpathie – C’est une douleur extrêmement intense qui se prolonge après l’arrêt du stimulus et dont l’étendue déborde largement la zone stimulée : par exemple une douleur violente à l’ensemble du bras après un petit pincement de la main.
Hypercorticisme – Ensemble des troubles provoqués par une sécrétion trop abondante de la glande corticosurrénale. L’hypercorticisme peut être causé par un traitement prolongé des médicaments corticostéroïdes. Dans le cas d’usage prolongé de ces médicaments, l’organisme cesse de produire ses propres hormones corticostéroïdes.
Hypersensibilité – Syn. : allergie. Réaction à un antigène provoquant des changements pathologiques.
Hypertonie – Augmentation de l’excitabilité de la tonicité musculaire ou nerveuse. Voir Tonus.
Hypertrophie – Taux élevé du volume d’un tissu en l’absence de division cellulaire.
Hypervitaminose – Excédent d’une ou de plusieurs vitamines.
Hypnosédatif – Médicament utilisé pour le traitement de l’insomnie et d’autres troubles du sommeil et modérer l’activité du système nerveux central.
Hypnotique – Médicament prescrit pour améliorer le sommeil. Voir Hypnosédatif.
Hypnotiques naturels – Groupe de substances naturelles (mélatonine, tryptophane, etc.) Favorisant le sommeil.
Hypocondriaque – Sujet inquiet en permanence pour sa santé, se croit atteint d’une maladie affectant les organes situés dans les hypochondres (foie, estomac).
Hypophyse – Glande endocrine majeure de la taille d’un pois située à la base du cerveau. Elle est sous la dépendance de l’hypothalamus (située immédiatement au-dessus de l’hypophyse). Elle exerce une action régulatrice sur de nombreuses glandes endocrines.
Hypothalamus – Structure très importante située entre le tronc cérébral et le thalamus. L’hypothalamus contrôle les émotions et le comportement motivé (boire, manger, activités sexuelles).
Hypothyroïdie – Activité réduite de la glande thyroïde se traduisant par une insuffisance d’hormones thyroïdiennes. La plupart des cas d’hypothyroïdie sont liés à la fabrication d’anticorps contre la glande thyroïde avec réduction de la production d’hormones thyroïdiennes. Voir Thyroïdite.
Hypotonie – Diminution de l’excitabilité nerveuse ou de la tonicité musculaire. Voir Tonus.
Imagerie fonctionnelle – Images radiographiques ou magnétiques ou radioactives permettant d’étudier la fonction d’un organe ou d’un système.
Imagerie mentale – Pratique thérapeutique relativement nouvelle signifiant que l’usage raisonné de l’imagination amène le sujet à faire apparaître des images agréables et positives susceptibles de soulager la douleur et d’atténuer certains aspects négatifs, notamment les situations de stress .Visualisation positive
IMAO – Voir Inhibiteur de la monoamine-oxydase.
Inanition – État de maigreur et de carence extrême attribuable à des privations alimentaires importantes et prolongées. Voir Carence alimentaire.
Influx nerveux – Série de phénomènes assurant la transmission de l’excitabilité dans les éléments nerveux. Voir Neurotransmetteur.
Inhibiteur de la monoamine-oxydase (IMAO) – Catégorie d’antidépresseurs utilisés dans le traitement de la dépression en freinant l’action d’une enzyme (la monoamine-oxydase).
Innervation – Phénomène par lequel les influx nerveux stimulent la contraction d’un muscle ou d’un groupe de muscles.
Insertion – Point d’attache d’un muscle à l’os dont il assure la mobilité.
Insula – « ilôt » – Zone du cerveau impliquée dans la matrice neuronale de gestion de la douleur impliquée dans le versant affectif et d’attention mémorisation de la douleur.
Insuline – Hormone sécrétée par le pancréas, entraînant la diminution du taux de sucre dans le sang. En cas de diabète sucré, le taux de sucre dans le sang augmente (hyperglycémie) puisque l’organisme ne produit pas assez d’insuline.
Interaction médicamenteuse – Voir Effet indésirable.
Interconnexions – Connexions entre deux cellules (par exemple entre 2 neurones) ou entre deux régions du cerveau.
Interféron – Ainsi nommé à cause de l’interférence virale. Très petite glycoprotéine produite rapidement dans une cellule infectée par un virus pour inhiber sa multiplication. Tous les interférons stimulent l’activité des cellules tueuses naturelles (voir Cytokine).
Intestin – Partie du tube digestif comprise entre l’estomac et l’anus. Voir Syndrome de l’intestin irritable.
Intolérance alimentaire – Elle peut se présenter par une carence d’enzymes dans le processus digestif ou par l’incapacité de l’intestin d’absorber les substances essentielles dans l’alimentation. Les symptômes sont à peu près semblables à celles de allergies alimentaires : maux d’estomac, diarrhée, etc. Voir Gastroentérite.
Lipide – Substance organique essentielle constituée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. L’organisme se procure des lipides à partir des aliments mais peut aussi les synthétiser par la transformation des glucides. Voir Triglycéride.
Lipoprotéine (LDL) – Molécule (constituée par l’association de protéines et de lipides) véhiculant les lipides insolubles dans le sang (cholestérol, triglycérides).
Lombosciatique – Douleur irradiante le long du trajet du nerf sciatique dans la région lombaire. La cause de la compression du nerf peut être une hernie discale, à l’arthrose, à une inflammation ou plus rarement d’origine tumorale.
Lymphe – Liquide organique translucide, d’une composition comparable à celle du plasma sanguin, jouant un rôle important dans le système immunitaire.
Lysine – Acide aminé indispensable à la croissance que l’on trouve dans l’alimentation. Voir Nutriments essentiels.
Macroélément – Minéral dont l’organisme a besoin en quantité important, tel que le calcium, le potassium et le sodium.
Magnésium – Sel minéral essentiel à la contraction musculaire et à la transmission de l’influx nerveux. Dans la fibromyalgie, le niveau de magnésium dans le sang et les tissus des patients est déficient. Voir Déficience biochimique.
Maladie auto-immune – Maladie caractérisée par une agression de l’organisme par son propre système immunitaire.
Maladie de Raynaud – Ce symptôme peut être associé à la fibromyalgie et se caractérise par une affection des vaisseaux sanguins dans la main et parfois dans le pied. La maladie de Raynaud se distingue par une contraction brutale des petites artères irriguant les doigts et les orteils, surtout lorsque le sujet est exposé au froid.
Maladie immunitaire – Maladie relative à une perturbation des moyens de défense naturels de l’organisme. Le système immunitaire peut être déficient (voir Carence), ou réagir de façon excessive (voir Hypersensibilité), ou déréglé par une agression de son propre organisme. Voir Maladie auto-immune.
Maladie psychosomatique – Maladie caractérisée par la transformation d’un trouble psychologique en un trouble somatique (organique). Elle peut affecter tous les appareils de l’organisme : système digestif (ulcères, colites), système endocrinien (hyperthyroïdie, diabète), système cardiovasculaire, système respiratoire, la peau (eczéma).
Malignité – Terme relatif aux maladies cancéreuses ou à potentiel cancéreux.
Maux de tête – Ce symptôme se classe en trois catégories distinctes : céphalée, céphalée de tension, migraine.
Médecine alternative – Syn. : médecine douce, médecine complémentaire, médecine parallèle, médecine holistique, médecine chinoise. La médecine alternative recouvre tous les systèmes thérapeutiques fondés sur une analyse des maladies et sur leur traitement en appliquant des pratiques qui traitent le sujet dans son ensemble (corps et esprit) .
Médiateur chimique – Voir Neurotransmetteur.
Mélatonine – Hormone, dérivée de la sérotonine, sécrétée dans le tissu cérébral par l’épiphyse du cerveau, dont le niveau varie selon la lumière ambiante.
Membrane – Enveloppe de tissu mince et flexible qui limite un noyau cellulaire, un organe, une partie d’un organe, ou qui tapisse une cavité du corps.
Membre inférieur – Articulé avec les muscles du bassin, il est composé de la cuisse, de la jambe et du pied, lesquels sont articulés respectivement par la hanche, le genou et la cheville.
Membre supérieur – Articulé avec les muscles du thorax, le membre supérieur est composé de l’épaule, du bras, de l’avant-bras et de la main, lesquels sont articulés respectivement par l’épaule, le coude et le poignet.
Métabolisme – Terme recouvrant l’ensemble des processus chimiques et physicochimiques qui s’accomplissent dans les tissus de l’organisme destinés à subvenir à ses besoins en nutrition, en énergie, et pour formation, l’entretien, la réparation des tissus et à l’élaboration de substances essentielles (hormones, enzymes, anticorps).
Métabolisme basal – Quantité de chaleur corporelle exprimée en calories, produite en une heure lorsque le sujet est au repos complet.
Microbe – Micro-organisme unicellulaire pathogène (bactérie, germe, virus).
Migraine – Désignant un mal de tête intense, la migraine se manifeste par des troubles visuels et digestifs, des nausées, une faiblesse musculaire, des étourdissements, de la confusion. Le stress intense peut provoquer une crise de migraine. Voir Céphalée de tension.
Moelle – Prolongement de l’encéphale qui s’étend du bulbe rachidien aux dernières vertèbres lombaires et qui est contenu dans le canal rachidien. Les informations sensitives parviennent à la moelle épinière par les racines postérieures des nerfs.
Molécule – La plus petite quantité d’une substance pouvant exister de façon libre et maintenir ses propriétés caractéristiques. Presque toutes les molécules sont constituées d’anhydride carbonique, par exemple, comprend un atome de carbone relié à deux atomes d’oxygène.
Morbidité (de morbide) – Somme des maladies qui ont frappé un sujet ou un groupe de sujets dans un temps donné.
Morphine – Médicament extrait de l’opium, prescrit pour calmer certaines douleurs intenses et soutenues en agissant comme analgésique sur le système nerveux central. La codéine et l’héroïne en sont des dérivés. Voir Opiacé.
Moteur – Syn. : locomoteur. Terme utilisé pour désigner tout ce qui se rapporte aux mouvements provoqués par des muscles ou des nerfs. Le mot “moteur” s’applique généralement aux fibres nerveuses qui stimulent les muscles pour les contracter.
Motilité – Mouvement produit par des groupes musculaires voisins des muscles paralysés et destinés à remédier en partie à l’inaction de ces muscles.
Motricité – Propriété que possèdent les centres nerveux de provoquer la contraction musculaire.
Mouvements périodiques des jambes – Mouvements convulsifs des membres, principalement les jambes, qui se répètent durant la nuit au cours du sommeil et qui empêchent souvent le dormeur d’obtenir un repos adéquat. Impatiences nocturnes, Syndrome des jambes sans repos : SJSR
Muqueuse – Membrane tapissant certaines cavités du corps dont l’humidification est assurée par la production du mucus recouvrant les conduits ou les cavités du tube digestif, des systèmes respiratoire, urinaire et génital, l’intérieur de la cavité de l’oeil, des sinus, de la bouche.
Muscle – Organe doué de la propriété de se contracter et de se décontracter, provoquant des mouvements volontaires ou involontaires. On distingue les muscles lisses, les muscles squelettiques (striés) et le muscle myocarde (muscle strié du coeur).
Muscle lisse – Syn. : muscle blanc. Les muscles lisses sont présents dans la paroi des nombreux organes (utérus, intestin, bronches, vésicule, vaisseaux sanguins, etc.). Leur contraction involontaire ou autonome est assurée par le système nerveux autonome.
Muscle squelettique – Syn. : muscle strié. Organe très complexe assurant la contraction volontaire sous le contrôle du système nerveux périphérique. Composé de fibres musculaires connectées à une terminaison nerveuse qui reçoit les commandements en provenance du cerveau, il est enveloppé et soutenu par du tissu conjonctif appelé “fascia” ou “épimysium”, attaché à l’os par un tendon (enthèse ou point d’insertion) ou une aponévrose.
Myalgie – Terme signifiant “douleur musculaire”. Symptôme majeur, la myalgie est courante dans les maladies auto-immunes ou virales. Elle caractérise la fibromyalgie et le syndrome de la douleur myofasciale.
Myasthénie – Maladie neurologique caractérisée par un affaiblissement et une fatigue musculaire. Les muscles des yeux, de la gorge, du visage et des membres sont le plus souvent touchés.
Myocarde – Muscle du cœur assurant la circulation sanguine par sa contractilité ventriculaire (systole) et son relâchement ventriculaire (diastole).
Myoclonie – Contractions musculaires brusques involontaires, se répétant à des intervalles variables, semblables aux secousses provoquées par le choc électrique. La myoclonie affecte une partie d’un muscle, un muscle entier ou un groupe musculaire.
Myofibrille – Filament mince, long et contractile, traversant longitudinalement la cellule musculaire, composé principalement de myofilaments épais (myosine) et de myofilaments fins (actine). Dans le muscle squelettique, les myofibrilles sont formées d’unités contractiles ou sarcomères.
Myofilament – Élément constitutif d’une myofibrille, formé d’actine et de myosine dont le glissement provoque la contraction de la cellule musculaire.
Myopathie – Nom générique donné à un grand nombre d’affections sévères du système musculaire.
Myorelaxant – Voir Relaxant musculaire.
Myosine – Protéine de poids moléculaire très élevé, appartenant au groupe des globulines et présente dans le tissu musculaire, l’actine. La myosine donne au muscle sa contractilité. Voir Actine.
Myosite – Inflammation du tissu musculaire.
Myotonie – Trouble du tonus musculaire caractérisé par la lenteur et la difficulté de la décontraction au cours des mouvements volontaires. Après une contraction normale, le muscle ne parvient pas à se décontracter et à reprendre l’état normal de relâchement (tonus).
Narcolepsie – Trouble pathologique caractérisé par un besoin irrésistible de sommeil survenant par accès dans la journée.
Narcotique – Substance chimique ou médicamenteuse qui produit un relâchement des muscles, un assoupissement et une diminution de la sensibilité.
Voir Analgésique, Hypnotique, Opiacé.
Naturopathie – Pratique de médecine alternative dans laquelle les naturopathes estiment que la maladie est attribuable à l’accumulation de déchets toxiques dans le corps. Elle consiste à renforcer les réactions de défense de l’organisme par diverses mesures d’hygiène alimentaire en mettant l’accent sur les substances nutritives essentielles.
Nécrose – Destruction d’une cellule ou d’un groupe de cellules, consécutive à une maladie ou à un traumatisme physique.
Nerf – Cordon cylindrique blanchâtre constitué de fibres nerveuses, qui sont elles-mêmes des prolongement filamenteux (axones ou dendrites) d’un ensemble de cellules nerveuses (neurones). Voir Système nerveux ; Fibre nerveuse, Fuseau neuromusculaire.
Nerf crânien – Provenant du tronc cérébral, les nerfs crâniens se divisent en trois branches (ophtalmique, maxillaire, mandibulaire). Il existe 12 paires de nerfs crâniens émergeant directement de l’encéphale, à l’opposé des 31 paires de nerfs rachidiens reliés à la moelle épinière. Certains nerfs crâniens transmettent des informations sensorielles provenant de divers organes vers l’encéphale.
Nerf facial – Prenant naissance dans le tronc cérébral, le nerf facial se divise en plusieurs branches pour innerver l’oreille, la langue, les glandes salivaires et les muscles de la face, du cou et du front. Il transmet aussi les sensations du goût et commande les muscles de l’expression du visage.
Nerf rachidien – Il fait partie des 31 paires de nerfs qui prennent naissance dans la moelle épinière à partir des racines postérieure et antérieure.
Nerf sciatique – Principal nerf du membre inférieur, il commande les articulations de la hanche, des nombreux muscles du bassin, de la cuisse et de la totalité des muscles de la jambe et du pied. Il constitue le plus long et le plus volumineux nerf du corps humain. Voir Sciatique.
Neurasthénie – Terme désuet qui signifiait un état extrême de fatigabilité physique et d’épuisement psychique. Voir Syndrome de fatique chronique.
Neurologie – Branche de la médecine qui étudie l’anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux. Traitement des maladies du système nerveux.
Neuromatrice – Plusieurs régions du cerveau impliquées dans une même gestion de tâches par les interconnexions (liens) neuronaux (milliers de neurones).
Neurones – Cellules nerveuses composées d’un noyau et d’un axone véhiculant les messages sous forme d’influx nerveux et possédant des ramifications (dendrites). Les neurones communiquent entre eux sans se toucher, ils utilisent des molécules spéciales appelées neurotransmetteurs pour faire passer l’influx nerveux d’un neurone à l’autre. Voir dessin
Neurone moteur – Neurone qui conduit les influx nerveux depuis l’encéphale et la moelle épinière jusqu’aux muscles, aux glandes, et vers le système nerveux central.
Neurone sensoriel – Cellules nerveuses qui transmettent les messages au cerveau ou à la moelle épinière à partir des récepteurs sensitifs.
Neurorécepteur – Récepteur situé à la surface d’une cellule, essentiellement nerveuse mais aussi musculaire, et intervenant dans le fonctionnement du système nerveux.
Neurotransmetteur – Syn. : neuromédiateur. Variété de molécules synthétisées dans les terminaisons axonales (de axone : prolongement de la cellule nerveuse). Jouant un rôle de messagers chimiques, les neurotransmetteurs sont libérés en réaction à un potentiel d’action par les cellules nerveuses.
Neurovégétatif – Syn. : parasympathique. Ensemble des structures nerveuses qui contrôlent les grandes fonctions involontaires : circulation, sécrétion, excrétion…
Neurosciences – Ensemble des sciences qui s’intéressent au système nerveux : neurologie, neurochirurgie, neuro-imagerie, neuropsychologie, psychiatrie, etc.
Neuro-imagerie – Moyens techniques permettant de recueillir des images du système nerveux : imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) anatomique et fonctionnelle (IRM f), scanner, tomographie à émission de positons (TEP), tomographie à émission simple de photons (SPECT).
Neurotransmetteur – Petites protéines (acides aminés, à part l’acétylcholine) messagères chimiques entre les neurones (cellules nerveuses). Il en existe plus d’une soixantaine. Pour être considéré comme un neurotransmetteur, une molécule doit répondre à plusieurs critères. Elle doit être produite à l’intérieur d’un neurone, retrouvée dans ses boutons terminaux, relâchée à l’arrivée d’un potentiel d’action et doit produire un effet sur le neurone post-synaptique. Après son émission, elle doit être désactivée rapidement et son application expérimentale sur le neurone post-synaptique doit avoir le même effet que lorsqu’elle est relâchée par un neurone.
Parmi les petites molécules qui constituent ce que l’on appelle les neurotransmetteurs classiques, les plus connues sont :
- l’acétylcholine
- la sérotonine
- la dopamine
- des catécholamines dont l’adrénaline, la noradrénaline et la dopamine
- des acides aminés excitateurs dont l’aspartate et le glutamate (50% des synapses du SNC sont glutamatergiques)
- des acides aminés inhibiteurs dont la glycine et le GABA (1/4 à 1/3 des synapses du SNC sont GABAergiques)
- l’histamine
- l’adénosine triphosphorique (ATP)
Les peptides forment l’autre grande famille avec plus d’une cinquantaine de représentants dont voici une liste très partielle :
- substance P, endorphine, enképhaline, somatostatine, vasopressine, prolactine, angiotensine II, oxytocine, gastrine, cholecystokinine, thyrotropine, neuropeptide Y, insuline, glucagon, calcitonine, neurotensine, bradykinine, etc.
Certains gaz solubles agissent aussi comme neurotransmetteur. Le plus important représentant de cette catégorie est le monoxyde d’azote (NO).
- Ces gaz agissent d’une façon assez particulière puisqu’ils sont libérés à travers la membrane du neurone par simple diffusion et pénètrent de la même façon dans le neurone receveur.
Névralgie – Symptôme caractérisé par des douleurs spontanées ou continues ressenties sur le trajet d’un nerf.
Névralgie faciale – Syn. : névralgie migraineuse périodique. Douleur siégeant dans la région du nerf trijumeau.
Névrite – Lésion inflammatoire d’un ou de plusieurs nerfs siégeant dans des régions distinctes. Une névrite se manifeste par une faiblesse musculaire, une douleur intense, des fourmillements. Voir Sciatique.
NMDA : N-méthyl-D-aspartate (NMDA) – Les substances libérées au niveau de la corne dorsale de la moelle sont évaluées à une vingtaine, réparties en deux groupes principaux : les acides aminés neuro-excitateurs et les neuropeptides. Le glutamate semble jouer un rôle primordial dans la transmission nociceptive. Ce neuromédiateur agit sur deux types de récepteurs (ionotropiques et métabotropiques). Les récepteurs ionotropiques, c’est-à-dire lié à un canal ionique sont subdivisés selon le type de ligand : N-méthyl-D-aspartate (NMDA), alpha-amino-3-hydroxy-5-méthyl-4-isoxalone propionate (AMPA), au kaïnate et au 2-amino-4-phosphonobutyrate (AP4).
Le récepteur NMDA est de base obstrué par un ion magnésium qui, lorsqu’il est déplacé à la suite d’un stimulus nociceptif intense et répété ou soutenu, laisse le canal ionique ouvert avec une entrée massive de calcium. L’antagonisme de ce récepteur NMDA peut d’ailleurs enrayer le phénomène de wind-up.(voir Wind up).
Nocicepteur – Récepteur sensitif qui capte les excitations douloureuses.
Noradrénaline (NADR) – Neurotransmetteur important pour l’attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l’apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone sécrétée par la glande surrénale et certaines terminaisons nerveuses du système nerveux central dans le sang. Elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque. Tout comme l’adrénaline, elle augmente la tension artérielle, les glucides et les lipides dans le métabolisme.
Onde alpha – Succession d’oscillations lentes sur le tracé électroencéphalogramme (EEG) d’une fréquence de 8 à 12 cycles par seconde, correspondant au rythme normal de base de l’adulte éveillé, au repos sensoriel, les yeux fermés. Voir Troubles du sommeil.
Onde bêta – Oscillations rapides d’une fréquence de 15 à 20 cycles par seconde. C’est le rythme normal de l’adulte au repos, les yeux fermés.
Onde delta – Succession d’oscillations très lentes (fréquence à 3 cycles/seconde) sur le tracé EEG, correspondant au rythme normal de la phase du sommeil profond chez l’adulte. Voir troubles du sommeil.
Onde thêta – Aspect pathologique de l’EEG caractérisé par une succession d’oscillations qui se succèdent au rythme d’environ 4 à 7 cycles par seconde. C’est le rythme normal de l’adulte en état de somnolence qui amène le sujet de l’état de veille aux cycles lents et profonds du sommeil qui vont suivre. Voir Troubles du sommeil.
Opiacé – Substance chimique dérivée de l’opium utilisée en médecine principalement comme analgésique.L’opiacé agit directement sur le système nerveux central.
Opium – Substance extraite du pavot somnifère (Papaver somniferum) doté d’une action analgésique. Ses dérivés sont la codéine et la morphine.
Organe – Partie du corps d’un être vivant remplissant une fonction déterminée.
Organisme – Ensemble des organes du corps humain qui constituent un être vivant.
Ostéopathie – Thérapie manuelle de la médecine alternative fondée sur la manipulation anatomique (muscles squelettiques, tissus mous) pour rétablir la mobilité articulaire et soulager la douleur musculaire.
Ostéoporose – Affection caractérisée par une diminution de la masse osseuse et de sa qualité architecturale avec augmentation de la vulnérabilité aux fractures.
Palliatif – Qui atténue les symptômes d’une maladie sans agir sur sa cause.
Paralysie du sommeil – Sensation angoissante éprouvée lorsqu’un sujet est éveillé, mais qu’il est incapable de bouger, survenant généralement au cours de la phase de l’éveil.
Paresthésie – Sensation anormale ressentie sur la peau, non douloureuse mais désagréable, qui se manifeste par des picotements, une raideur de la peau, un engourdissement.
Pathogène – Pathogénique -Susceptible de provoquer une maladie, en particulier l’introduction dans l’organisme d’une substance alimentaire ou médicamenteuse nuisible ou d’un germe capable de provoquer une infection.
Pathologie – Science du domaine médical qui étudie les aspects des maladies et les effets qu’elles provoquent. Elle examine notamment les causes, les symptômes, les lésions ainsi que l’évolution et les complications éventuelles.
Périmysium – Gaine conjonctive séparant les différents faisceaux d’un muscle strié. Voir Muscle squelettique, Endomysium, Épimysium.
Périphérique – Situé dans les régions externes du corps ou d’un organe.
Perte de cognition – Phénomène se caractérisant par une perte à court terme du processus physique de la mémoire et de la concentration. L’oubli se présente comme une défaillance de la mémoire portant sur des connaissances acquises. Ne pas avoir à l’esprit ce qui devrait tenir l’attention en éveil est un exemple de la perte de concentration. Voir Fibrobrouillard.
Pharmacopsychologie – Syn. : psychopharmacologie. Étude des médicaments qui modifient l’activité mentale et de leurs effets.
Placebo – Syn. : double contrôle. Substance neutre que l’on substitue à un médicament pour contrôler ou susciter des effets psychologiques (effet placebo). La recherche médicale emploie souvent les placebos pour expérimenter les nouveaux médicaments.
Plasma – Partie liquide du sang qui entre dans la composition de certains tissus, dont les globules blancs et rouges. Le plasma véhicule les protéines, le glucose, les vitamines, les anticorps.
Plasticité cérébrale – Capacité du cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux de neurones (connexions synaptiques) en fonction des expériences vécues par l’organisme. Elle est à la base des processus de mémoire et d’apprentissage, mais intervient également parfois pour compenser les effets de lésions cérébrales en aménageant de nouveaux réseaux. Ces modifications locales de la structure du cerveau dépendent de l’environnement et lui permettent de s’y adapter.
Point déclencheur – Syn. : point gâchette. Douleur chronique des muscles squelettiques s’irradiant inégalement dans l’ensemble des régions musculaires. Les points déclencheurs caractérisent le syndrome de la douleur myofasciale.
Point sensible – Point douloureux situé dans des régions musculaires. Le diagnostic de la fibromyalgie repose sur 18 points sensibles dans des sites précis du corps. Voir Douleur diffuse, Douleur musculaire chronique.
Portillon (théorie du Gate control) – Hypothèse selon laquelle la sensation de la douleur ne dépendrait pas seulement de l’activation des récepteurs de la douleur, mais exigerait en plus l’action d’un mécanisme nerveux de la moelle épinière appelé “portillon”, lequel laisserait passer les sensations douloureuses au cerveau.
Potassium – L’une des dix substances nutritives les plus essentielles, le potassium agit simultanément sur d’autres substances importantes : le sodium, le magnésium et le chlore. Une carence en potassium peut entraîner la faiblesse musculaire, la fatigue, le vertige. Voir Nutriments essentiels; Carence alimentaire.
Prévalence – Nombre de cas de maladies ou de personnes malades dans une population déterminée. Voir Épidémiologie.
Protéine – Composé organique essentiel de tous les organismes vivants. Les protéines sont formées de longues chaînes d’acides aminés contenant du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène, de l’azote. Voir Nutriments essentiels.
Raideurs matinales – Raideurs généralisées se présentant surtout le matin au réveil avec limitation des mouvements musculaires et articulaires.
Récepteur – Organe, tissu ou cellule influencé par une substance élaborée dans un point du corps plus ou moins éloigné. Par exemple, les vésicules séminales, la prostate, le pénis sont les récepteurs des hormones mâles.
Récepteur sensitif – Terminaison nerveuse captant les excitations que les fibres sensitives transmettent vers la moelle épinière. Voir Fibre nerveuse.
Relaxant musculaire – Médicament qui agit sur le système nerveux central en freinant la transmission de l’influx nerveux aux muscles afin de les détendre et de soulager les crampes et les douleurs musculaires.
Rétroaction biologique – Voir Biofeedback.
Rythme circadien – Cycle biologique de périodes actives et non actives se produisant dans un organisme. Le rythme circadien est déterminé par des mécanismes internes qui se répètent environ toutes les 24 heures.
Sarcolemme – Membrane de la fibre musculaire, notamment de la fibre des muscles squelettiques.
Sarcomère – Unité fonctionnelle contractile de la fibrille musculaire striée, représentée par le segment compris entre deux stries. Voir Myofibrille.
Scannographie – Voir Tomodensitométrie.
Sciatique – Inflammation douloureuse irradiant le long du nerf sciatique et de ses ramifications. Gênant la position assise, ce type de douleur (dont la sensation se compare à une brûlure) se diffuse le long des membres inférieurs jusque dans les pieds. Voir Nerf sciatique.
Sclérose – Durcissement des tissus, accompagné d’une perte d’élasticité.
Sédatif – Syn. : somnifère, anxiolytique. Médicament qui modère l’activité du système nerveux central. Les antihistaminiques et les antidépresseurs produisent également un effet sédatif. Voir Hypnosédatifs.
Sensibilisation centrale – Amplification d’un signal sensoriel au niveau de la moelle épinière. A un niveau biochimique, cela dépend de l’activation des récepteurs du N-méthyl-D-aspartate (NMDA) par le glutamate et la substance P. La sensibilisation centrale apparaît lors d’une stimulation mécanique, thermique ou chimique avec élargissement des champs récepteurs neuronaux, activité spontanée et réponse accrue à un stimulus supraliminaire. Les sensibilisations centrale et périphérique sont intriquées.
Sensibilisation périphérique – La sensibilisation en «tache d’huile » des nocicepteurs périphériques est due à l’action de substances libérées lors de l’inflammation (prostaglandines, leucotriènes, histamine) ou par les terminaisons nerveuses.
Sérotonine – Neurotransmetteur essentiel qui contribue à diverses fonctions comme la régulation de la température, le sommeil, l’humeur, l’appétit et la douleur. Son précurseur est le 5-htp issu du tryptophane : un acide aminé essentiel. La sérotonine est élaborée par certaines cellules de l’intestin et du tissu cérébral. Voir Déficience biochimique.
Signe – Manifestation objective (du médecin) d’une maladie. Voir Symptôme.
Sodium – Élément chimique qui appartient, comme le potassium, à la famille des éléments alcalins dont il possède le caractère extrêmement oxydable. Le plus abondant est le chlorure de sodium qui constitue le sel de cuisine.
Somatique – Qui concerne le corps (opposé à psychique). Qui est purement organique ou qui provient de causes physiques.
Somatosensoriel – Premier versant de la douleur chronique qui permet la localisation, l’évaluation de l’intensité et l’identification (ou discrimination) du type de la douleur. Le deuxième versant est affectif et émotionnel.
Somatomédine (SM) – Polypeptide de composition proche de la pro-insuline. La somatomédine est le médiateur qui permet à l’hormone de développer son action anabolisante et phosphocalcique ; elle stimule la synthèse de l’ADN, et du collagène.
Sommeil paradoxal – L’une des quatre phases du sommeil se distinguant par des mouvements symétriques des yeux et des paupières.
Somnifère – Voir Hypnosédatif.
Spasme – Contraction involontaire d’un muscle ou d’un groupe de muscles, pouvant être douloureuse.
Spin – On appelle spin le moment angulaire ou cinétique intrinsèque des particules quantiques.
Cette notion a été historiquement proposée pour les électrons par Uhlenbeck et Goudsmit en 1925 pour rendre compte des spectres atomiques, notamment le dédoublement des raies spectrales du sodium.
Elle s’est appliquée ensuite à toute particule quantique (proton, neutron, noyau, photon, etc.). Très vite après son introduction, Pauli développa l’idée de spin en lui donnant une formulation algébrique.
Le spin est couramment présenté comme le moment cinétique propre d’un objet tournant sur lui-même comme les planètes ou les balles de tennis.
Le spin est en fait une grandeur dont le sens n’apparaît clairement et naturellement que lorsque l’on se place dans le cadre de la mécanique quantique relativiste (Dirac en 1928, Wigner en 1939). Ceci implique que le spin est un « objet » purement quantique.
Le spin ne peut prendre que des valeurs particulières, entières ou demi-entières. Cette quantification du spin implique celle du moment magnétique qui lui est associé. En effet le fait d’avoir un spin (moment cinétique) non nul confère aux particules les propriétés d’un dipôle magnétique.
Stéroïde – Hormone sécrétée par les glandes corticosurrénales et génitales.
Stimulus – Tout ce qui provoque l’excitation. Énergie physique ou chimique qui agit sur un récepteur sensoriel capable de déclencher un mécanisme nerveux ou musculaire.
Stress – Terme utilisé couramment pour désigner un état réactionnel de l’organisme à une agression brusque ou intense, à un traumatisme ou à une violence physique ou psychologique (conflits intérieurs, deuils, divorce, etc.). Dans une situation de stress, l’organisme réagit en augmentant la production de certaines hormones (cortisol, adrénaline).
Substance P (SP : Pain : douleur) – Neurotransmetteur périphérique (fibres nerveuses C nociceptives) et central (corne postérieure médullaire dorsale) impliqué dans la transmission de la douleur. La synthèse de la substance P s’effectue au niveau des corps cellulaires des ganglions rachidiens, le peptide (11 acides aminés) est ensuite transporté par le flux axonique jusqu’au niveau des synapses avec les dendrites des cellules de la corne dorsale. La structure de la substance P a été déterminée à partir d’extraits de cerveau par Leeman et Chang (1970).
Sursaut hypnagogique – Contraction soudaine de certains muscles, notamment les muscles des membres inférieurs, survenant durant le sommeil.
Surrénale – Voir Glandes surrénales.
Symptôme – Toute manifestation perceptible ou observable liée à une affection ou à une maladie. Les symptômes “subjectifs” sont perçus par le malade; les symptômes “objectifs” sont déterminés par le médecin.
Synapse – La synapse est le point de jonction entre deux neurones. Dans une synapse chimique entre deux neurones, le neurone d’où arrive l’influx nerveux est appelé pré-synaptique. Celui où vont se fixer les messagers chimiques (neurotransmetteurs) reçoit l’épithète de post-synaptique. Voir Dessin
Syndrome – Association d’un groupe de symptômes, signes ou anomalies qui se présentent selon un modèle caractéristique d’une maladie se produisant en même temps et dont on ne connaît pas les causes spécifiques.
Syndrome de fatigue chronique – Syn. : encéphalomyélite myalgique, neuromyasthénie postinfectieuse, maladie des yuppies. Maladie d’étiologie inconnue caractérisée par une grande fatigue, par une faiblesse musculaire importante et par des douleurs musculaires. Les symptômes physiologiques s’apparentent de près à ceux de la fibromyalgie.
Syndrome de la douleur myofasciale – Voir Douleur myofasciale.
Syndrome de l’intestin irritable – L’un des symptômes concomitants de la fibromyalgie. Siège de diverses affections, l’intestin est sujet à des anomalies variées : germes, parasites, tumeurs, insuffisance d’apport sanguin et de nombreux autres troubles : colites spasmodiques, douleurs abdominales, diarrhée et constipation. Voir Dyspepsie.
Syndrome de malabsorption – Trouble de l’absorption intestinale des nutriments (notamment les glucides, les lipides, les protéines) associé à une atteinte de la paroi intestinale. Cette forme de maladie peut entraîner un amaigrissement, des oedèmes aux membres inférieurs, une anémie, des troubles du métabolisme.
Syndrome de Sjögren – Syn. : syndrome sec, syndrome siccatif. Affection se traduisant par une sécheresse oculaire (irritation, larmoiement excessif ou absence de larmes) et par une sécheresse de la bouche.
Syndrome du trapèze – Douleur de la nuque causée par une contracture des muscles du trapèze et des muscles voisins. Elle est la conséquence des douleurs cervico-dorsales chez les sujets qui travaillent la tête penchée en avant.
Syndrome prémenstruel – Ensemble des troubles physique et psychologiques survenant avant et pendant la menstruation. Ses causes, mal élucidées, seraient de nature hormonale.
Synoviale – Membrane qui tapisse l’intérieur des articulations mobiles. Elle contient et produit un liquide lubrifiant, appelé synovie, qui facilite le glissement des surfaces articulaires lors des mouvements.
Synthèse – Se dit des médicaments produits artificiellement par synthèse chimique.
Synthétique – Tout ce qui est produit artificiellement par synthèse chimique.
Synthétiser – Processus par lequel des substances complexes sont créées à partir de leurs composantes. Dans la synthèse des protéines, par exemple, les acides aminés obtenus par leur décomposition sont transportés par le sang dans les organes où ils servent à former de nouvelles protéines.
Système endocrinien – Ensemble des glandes sécrétant des hormones qui règlent le métabolisme, la croissance, le développement et la fonction sexuelle. Ce système comprend diverses glandes libératrices d’hormones stimulantes (ou stimulines) sécrétées dans le cerveau par l’hypothalamus. Ses principales glandes sont : les corticosurrénales, l’hypophyse, la thyroïdes et les parathyroïdes, le pancréas, les testicules, les ovaires.
Système immunitaire – Ensemble des cellules et des protéines qui agissent pour protéger l’organisme contre des micro-organismes infectieux, tels que les microbes, les bactéries, les virus, les champignons.
Système limbique – Ensemble des structures cérébrales situées dans la région médiane et profonde du cerveau. Ce système est impliqué dans l’olfaction, les émotions, les apprentissages et la mémoire.
Introduit par Paul MacLean en 1952, le concept de système limbique est considéré comme le siège des émotions. Il regroupe : le Corps calleux, la Voie olfactive, les Corps mammilaires, le Fornix, les Noyaux antérieurs du thalamus, l’Amygdale, l’Hippocampe, le Gyrus parahippocampique, la Circonvolution cingulaire et les Noyaux hypothalamiques. Voir dessin
Système lymphatique – Ensemble des ganglions et des vaisseaux lymphatiques (voir Lymphe) qui participent à la défense immunitaire de l’organisme.
Système nerveux – Ensemble des centres nerveux et des nerfs assurant la commande et la coordination des viscères de l’appareil locomoteur, la réception des messages sensoriels et les fonctions psychiques et intellectuelles. Sur le plan anatomique, le système nerveux se divise en deux ensembles distincts : le système nerveux central et le système nerveux périphérique.
Système nerveux autonome – Syn. : système neurovégétatif, système végétatif. Ensemble des éléments nerveux (neurones moteurs) qui transmettent l’influx nerveux du système nerveux central aux muscles lisses, au muscle cardiaque et aux glandes pour assurer le fonctionnement vital de base de l’organisme (respiration, circulation, digestion, excrétion). Le système nerveux autonome est divisé en système nerveux sympathique et système nerveux parasympathique.
Système nerveux central – Ensemble composé de l’encéphale (cerveau, cervelet, tronc cérébral), protégé par le crâne et la moelle épinière. Les nerfs qui le prolongent forment le système nerveux périphérique. Le rôle du système nerveux central consiste à recevoir les sensations venant d’organes tels que les yeux, les oreilles et d’autres récepteurs sensoriels du corps.
Système nerveux parasympathique – Syn. : système parasympathique. L’une des deux divisions du système nerveux autonome, dont les fibres nerveuses prennent leur origine dans les parties crâniennes et sacrées de la moelle épinière. Il contrôle les activités involontaires des organes, glandes, vaisseaux sanguins conjointement à l’autre partie du système nerveux autonome : le système nerveux sympathique. Le système parasympathique est responsable du ralentissement de la fréquence cardiaque, de la réduction du diamètre des artères et du ralentissement de la fonction digestive.
Système nerveux périphérique – Syn. : système nerveux somatique. Prolongement du système nerveux central, le système nerveux périphérique met l’organisme en communication avec l’extérieur. Il comprend l’ensemble des nerfs qui vont vers les muscles, la surface du corps, les organes internes et les glandes. Ainsi, le système nerveux périphérique commande les mouvements et la position du corps.
Système nerveux sympathique – Division du système nerveux autonome, il se caractérise par deux chaînes de ganglions disposées de chaque côté de la moelle épinière et dont les fibres nerveuses prennent leur origine dans les parties thoraciques et lombaires de la moelle épinière. Le système sympathique a pour fonction d’augmenter la fréquence cardiaque, la dilatation des artères et l’activation de la digestion.
Tachycardie – Accélération de la fréquence cardiaque ou de la fréquence du pouls.
Taï-chi – Gymnastique chinoise basée sur une série de mouvements lents et continus.
Technique TENS – (de l’anglais transcutaneous electrical neuro-stimulation).
Traitement thérapeutique par stimulation électrique transcutanée susceptible de soulager la douleur musculaire.
Tendinite – Inflammation d’un tendon, provoquée habituellement par un traumatisme ou un étirement brusque. Elle se présente comme une douleur pendant les mouvements et au repos, et par une limitation de la mobilité du membre affecté.
Tendon – Cordon fibreux blanc, composé de tissu conjonctif dense, disposé de façon régulière, qui attache le muscle à l’os.
Tension – État mental et physique associé au stress ou à l’anxiété. Cette forme de tension peut provoquer des maux de tête, une douleur musculaire, l’irritabilité et la nervosité. Voir Céphalée de tension.
Terminaisons nerveuses de la douleur – Il existe diverses transmissions périphériques de la douleur à partir de récepteurs nociceptifs. Des fibres nerveuses de différents diamètres sont capables de transmettre plusieurs types de messages :
• Les fibres les plus grosses, qui conduisent l’information rapidement, informent de la présence d’une douleur localisée.
• Les fibres plus fines, qui conduisent plus lentement, vont être à l’origine d’une sensation de douleur plus diffuse.
Testostérone – Hormone sexuelle mâle (androgène) sécrétée dans les testicules et en faible quantité dans les ovaires. Elle joue un rôle important dans le développement sexuel et favorise la croissance des os et des muscles chez l’homme et les femmes.
Thalamus – Le thalamus est la «gare de triage» ou «console de mixage» du cerveau qui permet l’entrée des messages nerveux vers le cortex supérieur et détermine lesquels vont atteindre la conscience. Il est impliqué dans les sensations sensorielles : visuelles, gustatives, auditives, le toucher et dans la gestion de la douleur et de l’attention. On considère le thalamus comme constituant la partie centrale du cerveau. Voir dessin
Thérapie – Méthode thérapeutique, qui sert à traiter.
Thermothérapie – Traitement thérapeutique utilisant l’application de la chaleur.
Thorax – Partie supérieure du tronc, reliée au cou et aux membres supérieurs, séparée de l’abdomen par le diaphragme. Le squelette de sa paroi est formé des vertèbres thoraciques, du sternum, et des côtes.
Thyroïde – Voir Glande thyroïde.
Thyroïdite – Terme médical désignant l’inflammation de la glande thyroïde. Elle apparaît sous diverses formes, dont la plus courante est la thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune provoquant une hypothyroïdie.
Tissu – Groupement de cellules identiques fonctionnant ensemble pour effectuer une tâche particulière. Il existe quatre types de tissus fondamentaux : épithélial, conjonctif, musculaire et le tissu nerveux.
Tissu conjonctif – Le plus abondant tissu de l’organisme, il a pour fonction de protéger, de soutenir et de relier les organes. Il assure le remplissage des interstices entre les autres tissus et la nutrition de ceux-ci. Il comprend le cartilage, le tissu vasculaire sanguin et le tissu osseux.
Tissu épithélial – Le tissu épithélial (de épithélium) assure le revêtement de la surface et des cavités internes de l’organisme. Il tapisse en plus les vaisseaux sanguins, la couche superficielle de la peau et des organes creux.
Tissu musculaire – Tissus spécialisé dans la contraction en réaction aux influx nerveux, à son extensibilité, son élasticité et à son excitabilité.
Tissu nerveux – Il amorce et transmet les influx nerveux qui coordonnent les activités corporelles.
Tomodensitométrie – Syn. : tomographie axiale, scannographie. Technique diagnostique combinant l’utilisation de l’informatique et des rayons X donnant des images transversales claires et détaillées de tissus examinés.
Tonicité – État particulier de tension permanente et involontaire des tissus vivants, particulièrement du tissu musculaire sous la dépendance du système nerveux central et périphérique. Le degré de tonicité d’un muscle squelettique est réglé par des récepteurs (appelés « fuseaux neuromusculaires ») situés dans le muscle. Voir Tonus.
Tonus – Légère contraction musculaire, soutenue et permanente qui s’oppose à une force d’extension dans laquelle se trouve normalement les muscles squelettiques et certains centres nerveux. Dans un muscle. Certaines fibres musculaires sont contractées alors que d’autres sont au repos.
Torticolis – Contracture parfois douloureuse des muscles du cou, limitant les mouvements de rotation de la tête.
Toxémie – Empoisonnement sanguin causé par la présence de substances toxique dans le sang que l’organisme ne peut éliminer.
Toxine – Substance toxique produite par des micro-organismes capables de provoquer une maladie.
Tranquillisant – Syn. : analgésique, anxiolytique, sédatif. Médicament utilisé contre l’anxiété et la tension nerveuse.
Trapèze – Large muscle triangulaire du dos, tendu de la ligne médiane à la clavicule et la scapula (omoplate). Innervé (voir Innervation) par le nerf accessoire, il est élévateur et adducteur de l’épaule. Voir Syndrome du trapèze.
Traumatisme physique – Ensemble des troubles physiques et des lésions d’un tissu d’un organe ou d’une partie du corps provoqués accidentellement par un agent extérieur.
Traumatisme psychique – Ensemble des troubles psychiques ou psychosomatiques provoqués accidentellement par un agent extérieur du sujet (agression, violence verbale, catastrophe, choc émotionnel, stress intense prolongé, etc.).
TRH – Syn. : facteur déclenchant la sécrétion de thyréostimuline (de l’anglais thyrotropin releasing hormone). Test consistant à comparer la fixation thyroïdienne de l’iode radioactif, en cas de myxœdème, avant et après injection de thyréostimuline.
Tricyclique – Antidépresseur prescrit dans les traitements de dépression profonde. Ce médicament a pour effet de bloquer la recapture des neurotransmetteurs lorsque les neurones les libèrent. Certains possèdent également un effet antalgique indépendant de l’effet antidépresseur.
Triglycéride – Forme sous laquelle les acides gras de source alimentaire sont stockés dans l’organisme. Au cours de la digestion, les triglycérides des aliments sont décomposés puis absorbés dans les cellules de la paroi intestinale.
Tronc – Partie centrale du corps à laquelle sont attachés le cou, les membres inférieurs et les membres supérieurs. Le tronc est composé du thorax, de l’abdomen et du bassin.
Tronc cérébral – Partie intracrânienne du système nerveux central (encéphale) formant la transition entre le cerveau et la moelle épinière.
Trouble du sommeil – Les troubles chroniques du sommeil caractérisant la fibromyalgie se distinguent par des perturbations de la durée ou de la qualité du sommeil lent et profond (SLP). Irruption d’ondes alpha dans le tracé delta : « tracé alpha-delta » en polysomnographie (enregistrement des phases du sommeil). Voir Onde alpha, Onde delta.
Tryptophane – Un des acides aminés indispensables à l’organisme, précurseur de la dopamine, qui est déficient en fibromyalgie.
Tube digestif – Canal continu parcourant la cavité ventrale, s’étendant de la bouche à l’anus.
Vascularisation – Ensemble des vaisseaux sanguins irriguant une région du corps, un organe, un tissu.
Vasoconstricteur – Médicament qui réduit le calibre des vaisseaux sanguins.
Vasodilatateur – Médicament qui augmente le calibre des vaisseaux sanguins.
Végétarisme – Régime alimentaire qui exclut la viande, le poisson et tous les produits d’origine animale.
Veine – Vaisseau qui assure le retour du sang des organes et tissus vers le cœur.
Vertèbre – Élément osseux de la colonne vertébrale. Dans le corps humain, il existe 7 vertèbres cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées et 4 ou 5 vertèbres coccygiennes (coccyx).
Vertige – Trouble cérébral (erreur de sensation) sous l’influence duquel le sujet croit que sa propre personne ou les objets environnants sont animés d’un mouvement giratoire ou oscillatoire.
Vessie irritable – Symptôme concomitant de la fibromyalgie. Contractions intermittentes et incontrôlables des muscles de la paroi vésicale. Ce symptôme peut entraîner une incontinence urinaire.
VIH – Syn. : HIV, sida, Virus de l’immunodéficience humaine. Voir Maladie immunitaire.
Virus – Invisibles au microscope, les virus sont les plus petits agents infectieux que l’on connaisse. Ils sont à l’origine de nombreuses maladies. La seule activité des virus consiste à envahir les cellules d’autres organismes qu’ils utilisent pour se multiplier eux-mêmes. Voir Micro-organismes.
Viscères – Ensemble des organes situés à l’intérieur des cavités du corps (crâne, thorax, abdomen).
Vitamines – Substances organiques existant en très petite quantité dans certaines matières nutritives. Puisque l’organisme est incapable de fabriquer la plupart des vitamines qui lui sont nécessaires, c’est l’alimentation qui doit les lui fournir. Au nombre de 13, elles se doivent en deux groupes : hydrosolubles et liposolubles. Voir Nutriments essentiels.
Wind-up – Le phénomène du wind-up induit par la stimulation itérative des fibres C correspond à une augmentation progressive de la réponse des neurones lors de ces stimulations périphériques. Il s’agit d’un phénomène de sommation temporelle, lié au fait que les potentiels postsynaptiques générés par les fibres C sont lents et se « superposent » lorsqu’ils sont répétés à intervalles brefs.