L’arthrose est la pathologie rhumatologique la plus courante, mais elle reste souvent mal perçue. Beaucoup l’associent au vieillissement, la voyant comme une fatalité inévitable.
Cette idée, partagée par de nombreux patients et même certains professionnels de santé, peut mener à un sentiment d’impuissance face à la douleur et aux limitations fonctionnelles. Contrairement à d’autres maladies, comme l’ostéoporose, l’arthrose n’a pas connu de grandes avancées thérapeutiques ces dernières années, ce qui renforce cette impression de stagnation.
1. Les avancées de la recherche et l’importance du diagnostic précoce
Les recherches récentes permettent de mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent la dégradation du cartilage. Cette meilleure connaissance ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Par ailleurs, l’accent est désormais mis sur le diagnostic précoce.
Grâce aux avancées en imagerie et en biologie, il est possible d’identifier l’arthrose dès ses premiers stades, ce qui permet d’intervenir plus tôt et ainsi de limiter la dégradation des articulations.
2. Une prise en charge personnalisée
L’arthrose est une maladie complexe, qui nécessite une prise en charge individualisée. En effet, chaque patient présente différents symptômes, et la maladie peut évoluer de manière variée. Les objectifs de la prise en charge sont toujours les mêmes : soulager la douleur, réduire l’inflammation et ralentir la progression de la maladie.
Étant donné que l’évolution de l’arthrose est souvent lente, il est crucial que les traitements soient bien tolérés sur le long terme. Ainsi, la priorité est donnée aux options thérapeutiques locales, qui présentent moins de risques d’effets secondaires généralisés.
3. Les options thérapeutiques : médicamenteuses et orthopédiques
Pour soulager la douleur liée à l’arthrose, plusieurs options médicamenteuses existent :
- Les antalgiques et anti-inflammatoires (AINS) : Ces médicaments sont souvent indispensables pour le soulagement de la douleur, mais leur utilisation doit être limitée sur le long terme en raison de leurs effets secondaires potentiels, notamment au niveau digestif et rénal.
- Les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) : Certains traitements, comme le sulfate de glucosamine, les chondroïtines sulfates, ou les insaponifiables d’avocat et de soja, ont prouvé leur efficacité dans la gestion des symptômes de l’arthrose, et pourraient même ralentir la progression de la maladie.
- La prise en charge orthopédique : Elle inclut la rééducation, les orthèses et la crénothérapie (cures thermales), qui visent à préserver la fonction articulaire et à renforcer la musculature, ce qui contribue à réduire la pression sur les articulations.
4. Les infiltrations et la viscosupplémentation
Lorsque des poussées inflammatoires se produisent, les infiltrations de corticoïdes peuvent apporter un soulagement rapide mais temporaire.
De même, la viscosupplémentation, qui consiste à injecter de l’acide hyaluronique dans l’articulation, aide à restaurer la viscosité du liquide synovial. Ce traitement permet de réduire l’inflammation et de stimuler la production de substances qui soutiennent le bon fonctionnement des articulations.
5. L’utilisation de la capsaïcine pour les petites articulations
Dans le cas de l’arthrose des petites articulations, comme celles des mains et des pieds, les injections intra-articulaires sont difficiles à réaliser. Les traitements locaux, tels que les crèmes, gels ou dispositifs autocollants anti-inflammatoires, sont souvent utilisés, mais leur efficacité reste limitée.
La capsaïcine, extraite du piment rouge, représente une solution innovante pour soulager la douleur. Elle agit sur les récepteurs vanilloïdes présents sur les nerfs sensitifs, provoquant initialement une douleur suivie d’une désensibilisation, ce qui entraîne un effet analgésique.
Des études cliniques ont prouvé son efficacité, en particulier pour les petites articulations. Recommandée par les experts, la capsaïcine peut être utilisée en complément d’autres traitements pour soulager les douleurs liées à l’arthrose. Elle constitue ainsi une alternative naturelle et ciblée pour les patients.
Pour un traitement de l’arthrose naturel, Labhra vous conseille :
Quels effets indésirables peuvent provoquer la Capsaïcine ?
Des réactions cutanées sont possibles (piment).
Est-ce que la Capsaïcine à une action anti-inflammatoire ?
Non, la Capsaïcine n’a pas d’action anti-inflammatoire.
Quelle est la concentration en capsaïcine dans vos produits ?
La capsaïcine est sous forme de CAPSICUM 1% dans de l’huile de graines de tournesol. Ce capsicum est intégré à la quantité de 0,05% dans le gel ce qui fait une concentration finale de 0,0005% de capsaïcine.
Où trouve-t-on de la Capsaïcine ?
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Est-ce que la mutuelle rembourse la viscosupplémentation ?
Certaines mutuelles remboursent tout ou une partie du prix du viscosupplément. Cela dépend de la mutuelle et du contrat souscrit.
Les mutuelles qui remboursent la viscosupplémentation demandent généralement l’ordonnance du médecin et la facture acquittée. Avant de faire réaliser une viscosupplémentation il est conseillé de contacter sa mutuelle pour se faire préciser les conditions de remboursement.
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