Aujourd’hui, aucun traitement ne permet de guérir l’arthrose une fois installée. Il est donc crucial de la diagnostiquer précocement et de mettre en place un ensemble de mesures pour ralentir sa progression. Lorsque l’arthrose est installée, il existe des solutions médicales et non médicales pour soulager les douleurs articulaires, espacer les crises et, dans certains cas, ralentir l’évolution de la maladie. Découvrez dans cet article les différentes solutions pour pallier aux douleurs
Les traitements médicamenteux
Certains médicaments peuvent soulager les symptômes de l’arthrose, comme les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente, les antalgiques ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ces traitements doivent être prescrits et surveillés par un médecin.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : En cas de crise, les AINS peuvent être pris par voie orale ou appliqués localement (en gel ou pommade). Ce traitement doit être de courte durée, et son utilisation est limitée chez les personnes âgées ou celles ayant des conditions associées. En application locale, ils peuvent provoquer des irritations ou réactions au soleil.
Les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) : Dès le diagnostic posé, les AASAL, tels que le sulfate de glucosamine ou la chondroïtine, sont conseillés pour limiter la dégradation articulaire et réduire la douleur. Ce traitement peut prendre quelques semaines avant de faire effet et doit idéalement être poursuivi en continu. Bien tolérés, ils peuvent néanmoins provoquer de légers troubles intestinaux ou des réactions allergiques.
Les antalgiques : Le paracétamol, parfois associé à un dérivé opioïde faible (comme le tramadol ou la codéine), est souvent utilisé en première intention pour soulager la douleur. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 g par jour et d’espacer les prises pour éviter tout risque toxique pour le foie.
Les infiltrations intra-articulaires
Pour les cas d’arthrose plus sévères, les infiltrations de corticoïdes, de PRP ou d’acide hyaluronique peuvent être envisagées.
- Infiltrations de corticoïdes : Les corticoïdes sont injectés directement dans l’articulation pour réduire l’inflammation et la douleur. Bien que l’effet soit rapide, il est temporaire (1 à 2 mois), et le nombre d’injections est limité à trois par an pour la même articulation.
- Infiltrations d’acide hyaluronique ou viscosupplémentation : L’acide hyaluronique aide à lubrifier l’articulation et à réduire les douleurs sur une plus longue durée (jusqu’à un an).
Le laboratoire Labrha propose trois solutions de viscosupplémentation :
- Happycross : pour les grandes articulations, avec un effet de réduction des douleurs pendant un an.
- Happymini : pour les petites articulations, avec une injection unique.
- Happyvisc : conçu pour le genou avec un protocole de trois injections.
Infiltrations de PRP : Les injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) utilisent le propre plasma du patient pour favoriser la cicatrisation et réduire les douleurs articulaires. Ce traitement est également efficace pour certaines tendinites.
Les traitements chirurgicaux
En dernier recours, une intervention chirurgicale peut être envisagée si les autres traitements échouent. La pose d’une prothèse articulaire (arthroplastie) permet de remplacer une articulation sévèrement atteinte.
Après l’intervention, le patient doit suivre un traitement anticoagulant pour éviter les risques de phlébite ou d’embolie. Une mobilisation précoce de l’articulation est également indispensable pour préserver la mobilité et renforcer les muscles.
